Des professeurs craignent que les universités profitent de la pandémie pour faire des économies en offrant des cours à distance bondés d’étudiants. Inquiets de la mise en place de véritables « amphithéâtres en ligne », les syndicats réclament une limite à la taille des groupes.
Ricardo Peñafiel, chargé de cours et professeur associé au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), déplore la croissance sans limites des cours à distance dans le contexte de la pandémie. Il est convaincu que les universités, dont l’UQAM, cherchent à remplir des « amphithéâtres virtuels » pour faire des économies.