Le 13 mars dernier, lorsque la pandémie a forcé tous les établissements universitaires à suspendre leurs activités en présentiel, nous, chargées et chargés de cours, enseignantes et enseignants contractuels, tutrices et tuteurs des universités québécoises, avons réussi à nous adapter rapidement pour permettre la poursuite des cours. Un travail colossal a été réalisé pour que les sessions d’hiver et d’été se déroulent au mieux : apprentissage des outils technologiques, adaptation des cours sur le mode non présentiel, création de nouveaux matériels pédagogiques, suivi personnalisé auprès des étudiants, et bien plus. Et il en sera de même à l’automne. Cependant, en réponse à ce professionnalisme et à cette disponibilité, les universités doivent aussi faire preuve d’une pareille ouverture et de responsabilité.