Les autochtones sont — et de loin — les personnes qui reçoivent le plus de constats d’infraction dans la ville de Val-d’Or. Dans la ville où l’offre en santé et services sociaux pour les personnes vulnérables «paraît peu consolidée», les policiers se retrouvent bien seuls pour gérer des situations pour lesquelles ils ne sont pas formés, conclut une recherche qui a été dévoilée vendredi. L’étude, menée par Céline Bellot de l’Université de Montréal et Marie-Ève Sylvestre de l’Université d’Ottawa, révèle que la quasi-totalité des constats (85%) remis par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) à Val-d’Or le sont en vertu du Règlement sur les nuisances, la paix, le bon ordre et les endroits publics, ou règlement 2003-40. Elle révèle aussi que plus des trois quarts de ces constats (76,2%) sont remis à des personnes autochtones.
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Constats d’infraction délivrés aux sans-abri : des pistes pour briser le cercle vicieux.