En ce 1er décembre 2016, Journée mondiale du sida, nous venons réaffirmer auprès des instances gouvernementales et de l’ensemble des intervenants en santé, la nécessité absolue de rendre accessibles à toutes les personnes vivant avec le VIH les soins de santé dont elles ont besoin. Il s’agit là d’une problématique de santé publique et d’une question de droits de la personne. Aujourd’hui, nous savons que si une personne vivant avec le VIH a une charge virale indétectable, le risque de transmettre le virus est infime. On atteint une charge virale indétectable en suivant adéquatement un traitement antirétroviral approprié. Toutefois, en 2016 au Québec, on estime encore qu’entre 20 et 25% des personnes vivant avec le VIH ignorent leur statut sérologique. Ce sont autant d’individus dont la santé se détériore et qui peuvent, à leur insu, transmettre le virus. Cette question touche les populations vulnérables, notamment les migrants.
Lire la suite du texte du Dr Réjean Thomas publié par Le Devoir.