Une semaine après son homologue québécois, le ministre des Finances du Canada, Bill Morneau, dévoilait mardi à Ottawa une mise à jour économique. Il faut d’abord y voir une réponse à la conjoncture économique. Comme ailleurs dans le monde, le capitalisme canadien stagne – on ne semble même plus croire à une éventuelle reprise – et le gouvernement cherche à jouer un rôle de stimulation. Est-ce assez? Tout semble indiquer que non. Un gouvernement qui prendrait le taureau par les cornes pourrait aller bien plus loin. À titre d’exemple, dans leur dernier budget alternatif fédéral, nos collègues du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) proposaient un plan de relance qui porterait le déficit à plus de 2 % du PIB la première année, mais créerait 360 000 emplois. Le déficit fédéral a beau faire couler beaucoup d’encre, il demeure très petit (1,2 % du PIB), et en deça de ce qui était prévu : 25 milliards de dollars plutôt que 29 milliards (p. 63 de la mise à jour économique).
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