La présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, est indignée par la présentation du plan en cinq temps par le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, dans La Presse. En effet, la CSQ se questionne sur le fait que le ministre choisisse d’annoncer en vrac ses orientations sur l’éducation par la voix des médias plutôt que de consulter les acteurs du milieu pour déterminer les actions à prendre. Faits saillants de la position CSQ : • Maternelle 4 ans: il y a déjà des solutions en place • École obligatoire jusqu’à 18 ans: pas une solution magique • Institut national: une autre structure inutile • Ordre professionnel des enseignants et cours d’histoire: des diversions inutiles.
La CSN se réjouit de voir le ministre de l’Éducation abandonner le projet de loi 86 sur la réforme des commissions scolaires. Elle salue aussi le fait que les élections scolaires seront maintenues et que le gouvernement entend plutôt mettre l’emphase sur la réussite et la persévérance des élèves. Mais la CSN s’oppose à l’introduction de la maternelle dès l’âge de quatre ans. Les services de garde éducatifs en CPE et RSG offrent une bien meilleure alternative aux enfants si, bien entendu, le ministre se donne la peine de protéger ce réseau. Et elle conteste l’idée avancée par le ministre de créer un ordre professionnel pour les enseignants, une structure inutile pour du personnel enseignant déjà bien encadré.