Les présidents des syndicats de chargées et chargés de cours des universités Laval, de Montréal et de Chicoutimi étaient les invités du Conseil syndical du 4 mai. Les deux premiers ont raconté les problèmes engendrés par le modèle de gouvernance dans leur université respective, un «modèle féodal», selon leurs propres termes, sur lequel se base l’UQAM pour revoir son propre modèle de gouvernance universitaire. À Chicoutimi, la communauté s’organise pour contrer les velléités centralisatrices du rectorat. Ils ont tous les trois fait part d’exemples de marchandisation de l’éducation et de discrimination envers les facultés moins intéressantes aux yeux du milieu des affaires. Ils ont démontré comment les personnes chargées de cours sont les premières touchées par les compressions budgétaires et comment la décentralisation du pouvoir affecte leurs conditions de travail… au cas par cas. On en a pris bonne note.
Richard Bousquet
Vice-président à l’information du SCCUQ