La question mérite d’être formulée clairement: pourquoi devons-nous continuer d’accueillir des étudiants étrangers? Et quelles balises devrions-nous mettre en place pour que l’échange soit équitable? Alors que notre société peine à financer adéquatement son réseau universitaire, la tentation peut être forte de privilégier l’admission des étudiants étrangers sur celle des étudiants d’ici. Or, en procédant de la sorte, nous risquons de faire passer les raisons économiques avant les raisons académiques. Ce qui n’est jamais une bonne approche. S’en remettre aux étudiants étrangers pour financer nos universités, c’est implicitement avouer que nous n’avons pas les moyens de nous payer le système universitaire que nous prétendons vouloir.
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