150 000$ pour des projets de recherche/recherche-création à l’hiver 2023

Parmi les gains majeurs de la négociation de la nouvelle convention collective du SPPEUQAM figurent des éléments de stabilisation de l’emploi qui touche les secteurs de la recherche et de la recherche-création. Ces gains liés à la lutte à la précarité visent ultimement à ce que toutes et tous les membres du SPPEUQAM puissent obtenir, à chaque trimestre, leur moyenne de cours des cinq dernières années. Lorsque ce n’est pas le cas, nous nommons ces personnes « dé-stabilisées » et 40 charges de cours par année sont disponibles pour compenser cet état de fait, qui se devrait temporaire. Deux voies s’offrent alors : des projets d’acquisition d’exigences de qualification pour l’enseignement (EQE) ou des projets de recherche et de recherche-création, à titre individuel (chercheur, chercheuse unique).

Le présent article sera consacré à cette deuxième option, comme ce seront ces charges qui seront disponibles pour le trimestre d’hiver 2023, car 15 charges en recherche et en recherche-création pourront être attribuées dès février 2023 par le comité paritaire d’implantation de la stabilisation. Pour y être admissible, il faut d’abord répondre à quelques critères de base : avoir terminé sa probation et détenir une moyenne annuelle équivalente à au moins une charge d’enseignement de 45 heures, pour la période de 2 ans précédant le trimestre visé par la demande de stabilisation. Il faut également avoir postulé sur tous les cours dont on détient la compétence reconnue ou les EQE, à l’affichage principal et aux affichages complémentaires (jusqu’à 15 jours avant le début du trimestre) et ne pas avoir refusé de cours attribué(s).

Un autre élément important pour accéder à ces charges de stabilisation : être dé – stabilisé:! Cela signifie qu’il faut, qu’au trimestre d’hiver 2023, que vous n’obteniez pas le nombre de charges de cours équivalent à la moyenne de vos charges des cinq trimestres d’hiver précédents. Si vous enseignez à l’UQAM depuis moins de temps, il faut calculer la moyenne sur le nombre de trimestres où vous étiez à l’emploi.

L’étape suivante est le dépôt de votre demande auprès du comité d’implantation de la stabilisation. La date exacte suivra sous peu, mais les membres doivent être prêts à déposer leur plan de recherche à la fin du mois de janvier 2023. La présentation du projet doit faire environ 2 pages et doit comprendre : un domaine, un thème et un objet de recherche; l’objectif du projet; l’approche et la méthodologie; un calendrier des activités liées au projet qui doit couvrir un maximum de 2 trimestres; un bref état de la question ou une revue de littérature scientifique; le nom des collaborateurs et les institutions impliquées, s’il y a lieu; les résultats recherchés; et un court argumentaire quant aux retombées et aux impacts du projet. Deux lettres d’appui sont à joindre à la demande, qui sera également approuvée par le Service de recherche et création.

Cela semble complexe? C’est bien normal, compte tenu de la nouveauté de ce mécanisme, et une simple communication ne saurait remplacer des échanges et des interactions en réponse à vos questions. Ainsi, l’Assemblée générale du SPPEUQAM du 30 novembre dernier nous a désigné à titre de représentante et représentant intérimaire au comité d’implantation de la stabilisation, compte tenu de l’urgence de débuter le travail, notamment la formation qui à offrir aux membres du syndicat. Vous pouvez nous contacter directement pour toute question liée à la stabilisation par courriel turgeon.nancy@sppeuqam.org et plouhinec.jean-baptiste@sppeuqam.org. On peut aussi consulter une série de huit diapositives qui a été présentée lors d’une séance d’information tenue le 19 décembre dernier lors d’une visioconférence qui a été filmée.

Nous souhaitons tout mettre en œuvre pour bien faire connaitre ces nouveautés de notre convention collective afin de maximiser l’utilisation de ces charges au bénéfice des membres du SPPEUQAM.

Le comité d’implantation de la stabilisation
Jean-Baptiste Plouhinec et Nancy Turgeon