Le président américain, Donald Trump, ne s’en cache même pas : il veut voir le président vénézuélien, Nicolás Maduro, être renversé. Il dit que le temps de ce leader autoritaire est compté et, selon ce qu’on peut lire dans la presse américaine cette semaine, il lui aurait même donné un « ultimatum » d’une semaine pour quitter le Venezuela, lors d’une conversation téléphonique le 21 novembre dernier. Lorsqu’on entend de la bouche de politiciens d’ici et d’ailleurs que « le monde a changé », il faut en fait comprendre qu’un monde où les grandes puissances font ce qu’elles veulent est de retour, ce qui n’avait pas été vécu de la sorte depuis la fin de la guerre froide. Toute cette rhétorique n’est donc qu’un prétexte, rapporte L’actualité. Les liens entre les narcotrafiquants et Nicolás Maduro sont faibles et, surtout, ce n’est pas de là que la drogue vers les États-Unis émane. Pour Ricardo Peñafiel, professeur enseignant de science politique et directeur du Groupe de recherche sur les imaginaires politiques en Amérique latine (GRIPAL), c’est une évidence.