L’Association générale étudiante (AGE-UQO), le Comité femmes ainsi que trois syndicats de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) ont décidé de boycotter la consultation menée par la direction de l’université concernant l’élaboration d’une politique de lutte contre les violences sexuelles. Le Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCC-UQO), le Syndicat des professeures et professeurs (SPUQO) et le Syndicat des étudiantes et étudiants salariés (SEES-UQO) ne participeront pas à la consultation. La loi 151 visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur obligeait l’UQO à consulter les associations étudiantes et les syndicats dans l’élaboration d’une politique. Or, les cinq organisations refusent de participer à cette consultation. Dans une lettre datée du 14 mai, les trois syndicats demandaient au recteur de l’UQO que l’énoncé méthodologique de la recherche soit connu tout comme les règles éthiques. De plus, ils demandaient que les résultats soient rendus publics une fois la consultation terminée. Ces demandes ont toutes été refusées par le rectorat.