Des universitaires sont la proie de conférences de qualité douteuse


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Des éditeurs de revues savantes trompeuses ou de mauvaise qualité organisent des conférences universitaires aussi lucratives que douteuses.
Et pourtant, certains professeurs ne semblent pas comprendre qu’ils devraient s’abstenir d’y participer. L’année dernière, Eduardo Franco, professeur à l’Université McGill, a été consterné de découvrir que 220 professeurs de son établissement figuraient sur la prétendue liste des «rédacteurs, collaborateurs et conférenciers» ayant contribué aux revues et conférences de l’un de ces éditeurs, OMICS International. M. Franco, titulaire d’une chaire James McGill au sein des départements d’oncologie, d’épidémiologie et de biostatistique de l’Université McGill, explique qu’OMICS a organisé quelque 3 000 conférences de qualité douteuse et publié environ 700 revues dont plusieurs sont dites «prédatrices», selon le terme inventé par Jeffrey Beall, bibliothécaire à l’Université du Colorado à Denver. M. Beall est l’auteur d’une populaire liste virtuelle de fausses revues qu’il dit avoir retirée l’année dernière en raison du harcèlement d’éditeurs prédateurs.

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