Les trois quarts des milliers d’enseignants ayant répondu à un coup de sonde mené par une fédération les représentant se disent en faveur d’une interdiction du cellulaire partout à l’école, a appris Le Devoir. La plupart d’entre eux croient également qu’un âge minimal devrait être imposé aux utilisateurs des réseaux sociaux. De telles mesures permettraient de réduire la charge de travail des enseignants tout en améliorant la réussite scolaire et la vie sociale des élèves, plaide le président de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Richard Bergevin. Le mois dernier, l’organisation a sondé en ligne 6855 de ses membres, répartis dans le Québec, afin de recueillir des données qui seront bientôt soumises dans le cadre de la commission spéciale examinant les répercussions des écrans et des réseaux sociaux sur les jeunes, en cours depuis l’automne dernier. Ce sont alors 76,2 % de tous les enseignants sondés qui se sont montrés en faveur de l’interdiction du téléphone cellulaire partout à l’école, et non seulement en classe, comme c’est le cas depuis le 1er janvier 2024, à la suite d’une directive ministérielle.
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