Au moment où la violence des gangs fait rage en Haïti, le pays se remémore les 15 ans du séisme dévastateur du 12 janvier 2010, qui a fait près de 300 000 morts. Plusieurs acteurs estiment que des solutions à moyen et à long terme doivent dorénavant être envisagées pour Haïti, qui a depuis été frappé par plusieurs autres catastrophes naturelles et des troubles politiques. Chalmers Larose, chargé de cours au département de science politique, lui-même un Haïtien, indique que si la réponse immédiate au séisme a été positive, la réponse par la suite lors de la période de reconstruction a participé « à un ensemble de facteurs qui ont engendré ce qu’on a aujourd’hui » en Haïti, rapporte Le Devoir.