Plus de sept ans après son adoption dans la Loi sur la qualité de l’environnement, le registre public d’information environnementale se fait toujours attendre. Forts de plus de 80 organisations et individus issus des milieux environnemental, syndical (dont la FTQ), juridique, de défense des droits, universitaire, journalistique et citoyen, nous prenons une fois de plus la parole (lettre ouverte parue dans Le Devoir le 11 décembre 2024) pour défendre le droit à l’information comme pilier de la démocratie aux côtés du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), qui a déposé la semaine dernière une action visant à obtenir le registre public d’information environnementale. Cela fait des années que nous sommes nombreux à dénoncer le manque de transparence et les délais exaspérants, autant d’obstacles à la participation citoyenne et au respect du droit à l’information. L’absence du registre public d’information environnementale illustre tristement cette « tendance au secret », pour citer l’ancienne juge en chef du Canada Beverley McLachlin. Il est grand temps de renverser cette tendance, au bénéfice de la population.