L’abolition du poste de ministre des Femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, occupé jusqu’à ce jour par Marci Ien, a été jugée inquiétante pour les femmes et les groupes marginalisés d’après deux spécialistes. Malgré la tenue d’élections fédérales qui annoncent un nouveau cabinet dans un mois, c’est le « glissement » moins progressiste causant cette suppression qui est préoccupant. « C’est certain que l’offre de soutien va décliner [sous le ministère de la Culture et de l’Identité canadiennes] », affirme la chargée de cours d’études féministes à l’UQÀM Alice van der Klei, au journal Le Quotidien. Celle qui est aussi agente de recherche pour l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) envisage un « danger » si le ministère ne retrouve pas son indépendance après les élections. « C’est un processus qui va engendrer une réduction des subventions et de l’aide aux groupes de personnes marginalisées, comme pour les centres d’aides aux femmes violentées ».