Valérie Plante n’est pas la seule mairesse à chercher la formule magique pour limiter l’offre de locations à court terme sur Airbnb. En pleine crise de l’habitation et du coût de la vie, les élus de toutes les grandes villes du monde se creusent la tête pour que les logements soient offerts en priorité à leurs résidents, et non aux touristes, rapporte Le Devoir. Les effets pervers des plateformes de location à court terme comme Airbnb sont bien documentés : des milliers de logements sont accaparés par des touristes plutôt que par des gens de la place. Cette réduction du parc locatif amplifie la rareté — ou la pénurie — de logements pour la population locale. Moins il y a d’offre, plus les prix augmentent. Dans le cas de Montréal, on le constate, la crise pousse des gens dans la rue. Ou dans des tentes, même en plein hiver. Valérie Plante est réellement indignée de voir des dizaines de personnes forcées de vivre dans des campements, dans une ville réputée pour sa solidarité et son vivre-ensemble. Les nouvelles règles annoncées le mois dernier par la Ville pour limiter les dégâts causés par les entreprises de type Airbnb s’inspirent de solutions mises à l’épreuve ailleurs dans le monde.
Autres textes liés à l’itinérance et au logement :
• Appels au boycottage d’Airbnb.
• Avis de l’UQAM sur l’itinérance et la cohabitation sociale à Montréal.
• Crise de l’itinérance : La STM appréhende un « point de rupture » dans le métro.
• Crise de l’itinérance : Bonaventure, la station misère.
• « Manque cruel » de ressources : consultations sur l’itinérance au lendemain du blizzard.
• De Belle et Bum à victime du fentanyl.
• Le promoteur immobilier Henry Zavriyev devra débourser 216 000$ pour outrage au tribunal.
• Avis d’expulsion : Un couple demande à la Ville de Dorval de les laisser rester dans leur tente.
• De l’aide aux devoirs dans les HLM pour contrer les inégalités.
• Montréal : Les condos neufs en arrachent.
• Une ville californienne interdit l’aide à l’itinérance.