Quelle place occupe l’économie du partage? Quelle place lui faire? Quel cadre adopter pour en réglementer les activités? Voilà autant de questions sur lesquelles devra se pencher le groupe de travail nommé par le gouvernement du Québec le mois dernier. Il faut bien évidemment se réjouir de la formation d’un tel comité. Jusqu’ici, Québec donnait l’impression soit de ne pas saisir les transformations en cours ou de simplement se ranger du côté des géants de cette « nouvelle » économie au nom de l’ouverture à l’innovation. Ce que l’on peut espérer, pour la suite, est de pouvoir mieux distinguer ce qui relève d’une véritable économie du partage – ou économie collaborative – et ce qui n’est en fait qu’une remise à neuf d’un capitalisme des plus sauvages. Dans cette voie justement, deux études récentes offrent un éclairage peu reluisant de l’impact d’Uber, une des entreprises qui a incarné, souvent pour le pire, l’économie du partage depuis quelques années.
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