Touche pas à ma francisation!


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Depuis que le gouvernement a annoncé des coupes en francisation, des mobilisations ont éclaté partout au Québec pour dénoncer cette décision et les répercussions de celle-ci sur la vie de centaines d’enseignantes et enseignants et de milliers de personnes souhaitant apprendre le français. Selon les données compilées par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), 350 postes en francisation ont été supprimés, conséquence directe d’une décision comptable du gouvernement Legault qui freine l’intégration de milliers de nouveaux arrivants. Dans de nombreuses régions, les répercussions ont été immédiates : des listes d’attente qui s’allongent pour celles et ceux qui souhaitent apprendre le français. « Le ministre Roberge a beau se défendre d’avoir effectué des compressions en francisation dans les centres de services scolaires, parlant plutôt d’un transfert de l’offre de service vers Francisation Québec, les compressions dans plusieurs de nos centres d’éducation des adultes sont bien réelles, autant pour le personnel enseignant que pour celles et ceux qui voudraient s’intégrer, en français, au Québec », dénonce le président de la FSE-CSQ, Richard Bergevin.