Oeuvres et préjugés – Analyse de Stéfany Boisvert


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Lorsque Les fées ont soif, célèbre pièce de Denise Boucher, a été reprise l’automne dernier au Théâtre du Rideau Vert, les médias ont souligné – à juste titre – le fait que son propos était toujours aussi pertinent et d’actualité dans le contexte du mouvement #moiaussi.

Justifie-t-on davantage, même inconsciemment, les raisons qui motivent la production d’une oeuvre théâtrale d’une autrice que celles qui sous-tendent la mise en scène d’une pièce d’un dramaturge masculin ?

Ce sont à ces questions, fort pertinentes, que s’est intéressée récemment la chercheuse Stéfany Boisvert, chargée de cours à l’École des médias, avec Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent, en collaboration avec le Réseau québécois en études féministes.

Pourquoi a-t-on si peur des larmes des hommes? Analyse de Stéfany Boisvert


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« Je ne voulais pas pleurer parce que j’avais un rôle de leader », m’a avoué mon petit frère en parlant d’une compétition où il était capitaine. « Je sais que c’est stupide, mais je ne voulais pas montrer de signe de faiblesse ». Lui et moi avons été élevés dans la même famille. Une maison où nous avons toujours eu l’espace et le support nécessaire pour exprimer nos sentiments. Pourtant, du haut de ses 16 ans, mon frère a bien compris le message que la société lui a transmis. Son caractère masculin fait en sorte qu’il ne doit pas faire trop de vagues avec ses émotions, surtout en public.

Stéfany Boisvert analyse l’ambivalence des modèles masculins à la télé


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Objet de fascination et objet d’étude, la série télévisée serait devenue l’une des formes narratives qui témoigne le mieux notre époque. «Sous l’impulsion des mouvements féministe et LGBTQ, qui remettent en cause les modèles de genre traditionnels, plusieurs créateurs télé essaient de tenir compte de ces tendances sociales en valorisant davantage la sensibilité et l’émotivité masculines dans les fictions télévisuelles», souligne la chargée de cours à l’École des médias Stéfany Boisvert. Dans le cadre de sa thèse, la chercheuse s’est intéressée à la représentation des personnages masculins et aux modèles de masculinité véhiculés dans 30 séries télévisées nord-américaines depuis 2005, peut-on lire sur Actualités UQAM.