Katya Montaignac commente la subversion au féminin de deux femmes chorégraphes
«Longtemps, la violence en scène a pu être un acte subversif. À un certain moment, c’était une façon de venir déranger le train-train bourgeois du spectacle et du divertissement. Elle a pu pousser à faire réfléchir et servi à donner des leçons ou à dénoncer. Mais aujourd’hui, dénonce-t-on encore la violence par la violence ? s’interroge pour Le Devoir Katya Montaignac, chercheuse et chargée de cours au Département de danse de l’UQAM. Étant soumis à une surenchère de la violence dans les médias et dans notre quotidien, dans quelle mesure celle-ci ne devient-elle pas banalisée et standardisée en scène, un ingrédient nécessaire à un show?»