Journée mondiale pour le travail décent : halte à la cupidité des entreprises, le monde a besoin d’une augmentation salariale


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Cette année marque le 10e anniversaire de la Journée mondiale pour le travail décent (JMTD) le 7 octobre. Des millions de personnes ont participé à la JMTD depuis 2008 et, encore cette année, ce sera une journée de mobilisation mondiale: l’ensemble des syndicats aux quatre coins du monde défendra le travail décent. Le travail décent doit être placé au centre des actions du gouvernement afin de relancer la croissance économique et de mettre en place une nouvelle économie mondiale qui place les citoyens au premier rang. Cette année, l’accent est mis sur la lutte à l’échelle mondiale pour un salaire minimum décent et une augmentation salariale pour tous les travailleurs et toutes les travailleuses.

Journée mondiale pour le travail décent : travailleuses et travailleurs migrants, pas des marchandises


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Le comité Travail migrant du Front de défense des non-syndiqué.e.s (FDNS) a profité de la Journée mondiale pour le travail décent pour lancer la campagne «Travailleuses et travailleurs migrants : pas des marchandises!» Cette campagne vise à dénoncer l’exclusion et la discrimination systémique dont sont victimes ces personnes et à sensibiliser les élus et la population à l’importance de garantir le respect de leurs droits fondamentaux. «Les témoignages d’exploitation et de non-respect des droits s’accumulent. Ces personnes migrantes ont un grand besoin de la solidarité de la population du Québec pour faire valoir leurs droits», témoigne Enrique Lianes, porte-parole de l’Association des travailleuses et travailleurs étrangers temporaires.

Le 7 octobre : Journée mondiale pour le travail décent


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De très nombreux travailleurs font face à une insécurité dans leur emploi et l’on observe les plus hauts niveaux d’inégalité de mémoire d’homme. Depuis deux ans, la moitié des ménages connaît soit le chômage soit une réduction du temps de travail et 1,2 milliard de personnes continuent de vivre dans la pauvreté extrême. Les droits fondamentaux à une représentation syndicale et à la négociation collective sont menacés dans de nombreux pays, voire, dans d’autres, ouvertement attaqués. Les employeurs tentent même de porter atteinte au droit de grève, s’opposant à ce droit des plus fondamentaux pour l’OIT qui le reconnaît depuis des décennies.