Lettre des grands à chacun de nos petits


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À l’occasion de la Grande semaine des tout-petits (GSTP), qui se tient du 19 au 25 novembre, 52 personnalités publiques et organisations, dont la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, ont accepté de signer La lettre des grands à chacun des tout-petits: Haut comme trois pommes, tu échappes souvent à notre regard de grands. Pourtant, tu sais, nous avons déjà été comme toi, un petit enfant avec des yeux tout grands. Aujourd’hui, nous tous, qui avons une influence dans ce monde où tu vas grandir, nous te promettons d’être davantage à tes côtés. Nous te promettons de te donner plus de notre temps pour que tu puisses grandir en beauté.

Première Grande semaine des tout-petits : les profs du préscolaire prônent l’intervention précoce


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La FAE, qui représente 34 000 enseignantes et enseignants, dont des milliers du préscolaire, tient à souligner la première Grande semaine des tout-petits qui a débuté lundi et répond à l’appel à l’engagement lancé par les organisateurs. La FAE, instigatrice des six classes pilotes de maternelle à temps plein pour les enfants de 4 ans en milieu défavorisé, souhaite contribuer au dialogue des partenaires de cette semaine sur le développement des tout-petits en soulignant que ces classes constituent l’une des clés du succès pour leur avenir scolaire.

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Investissement de 30 millions de dollars dans les services de garde éducatifs : un diachylon sur une plaie ouverte


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Bien que la CSN accueille favorablement tout investissement dans le réseau des services de garde éducatifs, elle considère que le gouvernement devrait faire preuve de modestie après avoir procédé à un véritable démantèlement du réseau. Notons que dans le cadre du lancement de la Grande semaine des tout-petits, le ministre Sébastien Proulx a annoncé un investissement de 30 millions de dollars dans les CPE et les services de garde en milieu familial. La CSN rappelle qu’avant de procéder à ce réinvestissement, le gouvernement a imposé des compressions de l’ordre de 300 millions de dollars, et ce depuis 2014. «C’est indécent, on sabre avec acharnement et de façon aveugle un réseau qui a fait ses preuves et après, on redonne des miettes, s’indigne Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.