Pourquoi se priver d’une partie des transferts fédéraux auxquels le Québec a droit?, questionne Marc-André Houle
En prévision de l’élection à venir, la Coalition avenir Québec, appuyée par une certaine droite économique, propose de libérer le Québec de sa dépendance à la péréquation. Il s’agit certes là d’un noble objectif. Le problème est que les partisans de la «péréquation zéro» offrent souvent une vision partielle, voire tronquée de ce transfert fédéral, ce qui contribue à véhiculer le mythe du «Québec quêteux», écrit le chargé de cours au Département de science politique Marc-André Houle, dans un texte d’opinion publié par Le Devoir.