Développement du transport collectif : Jean-François Lefebvre soutient qu’il faut prendre le temps de prendre son temps
En mal de financement depuis des années, les acteurs du transport collectif ont accueilli avec soulagement les récentes annonces des gouvernements fédéral et provincial. «Il faut apprendre à dire non et à prendre son temps, lance le chargé de cours en Études urbaines et touristiques Jean-François Lefebvre. Le transport collectif est à bout de souffle, je vous le concède, mais c’est un peu comme si cet état de sous-financement constant nous empêchait de réfléchir, de prendre le pas de recul nécessaire pour décider du meilleur projet à mettre en place.» Plus facile à dire qu’à faire? Absolument, reconnaît l’économiste, mais c’est essentiel si on veut que le réseau réponde véritablement aux besoins actuels.