Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage
Le nouveau ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), François Blais, fait part à doses homéopathiques de sa vision de l’éducation à la population du Québec, notamment en ce qui a trait aux commissions scolaires. Après avoir infligé à celles-ci une cure minceur sans précédent (un milliard de dollars en moins affectant les services aux élèves), voilà qu’on apprend qu’il veut éliminer les élections scolaires. Et comme le veut le vieux principe politique américain, «pas de taxation sans représentation», le ministre veut revoir aussi la question de la taxe scolaire. Que de chambardements alors que des milliers d’élèves sont en attente afin d’obtenir des services les aidant à persévérer et à réussir leurs études!