Institut Philippe-Pinel de Montréal : Quand sonne le glas de la sécurité des patients et du personnel
C’est sous le thème du deuil que les syndiqués de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal ont exprimé lundi leurs inquiétudes quant aux dernières compressions imposées par l’employeur. L’institut Pinel où sont envoyés les criminels psychiatrisés les plus dangereux a souvent fait la manchette au cours des dernières années pour de nombreux actes de violence qui s’y sont commis régulièrement, entre autres, une prise d’otages en 2011. Selon le Syndicat, la situation risque de s’aggraver encore plus, si la direction de l’établissement, qui accueille près de 295 patients/détenus, maintient ses compressions qui mettent à risque le personnel, les patients et la population.