L’UQAM doit cesser sa répression politique et ses autres gestes de provocation
Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM condamne fermement la répression politique mise en oeuvre par la direction de l’UQAM en menaçant d’expulsion neuf étudiantes et étudiants, dont une représentante au Conseil d’administration. Elle met ainsi en danger la démocratie même au sein de notre institution, envoie le message qu’elle est prête à s’attaquer personnellement à ceux qui interrogent ses choix budgétaires et elle provoque une radicalisation de la situation. Le SCCUQ ne peut dès lors que se demander si ces menaces d’expulsion ne sont pas le résultat d’une commande politique visant, à plus long terme, à empêcher tout mouvement de contestation de la politique d’austérité dans nos murs.