Plan d’action interministériel en itinérance : un bon plan avec des moyens insuffisants
Le Plan d’action interministériel en itinérance 2015-2020 du gouvernement du Québec dévoilé le 7 décembre contient de bonnes pistes d’actions, mais ses moyens sont largement insuffisants. Pour le RAPSIM, il y a fort à craindre que ce plan ne réussisse pas à endiguer l’accroissement de l’itinérance qui est constaté tant à Montréal que dans plusieurs régions. Ce Plan d’action présenté par la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique, Lucie Charlebois, doit déployer la Politique nationale de lutte à l’itinérance adoptée en février dernier. Le RAPSIM se réjouit de la cohérence dans la vision globale que l’on retrouve dans la Politique adoptée sous le PQ et le Plan d’action adopté par les Libéraux.