Au cours des dernières semaines, on a pu voir se multiplier les demandes des étudiantes et des étudiants en enseignement pour que leur stage final soit rémunéré. En tant que fière détentrice d’un brevet d’enseignement et jeune enseignante au secondaire, je me souviens encore très bien de mes quatre stages, effectués entre 2011 et 2015. Je comprends et j’appuie la demande de la communauté étudiante en enseignement. J’ai été quatre fois stagiaire et j’ai expérimenté la précarité financière que dénoncent les regroupements étudiants qui réclament une compensation financière. J’ai dû, trois fois, quitter mon emploi pour me concentrer sur l’essentiel : mes stages, qui me demandaient d’être présente à l’école de 8 h 30 à 16 h environ, du lundi au vendredi, pour un nombre de semaines variable.
Lire la suite du texte d’opinion publié par Le Devoir.