Les négociations du Zoo de Granby avec ses syndiqué-es s’étirent depuis février dernier. Malgré 63 séances de négociation, dont 54 avec la conciliation du ministère du Travail, les offres patronales sont toujours insuffisantes. La direction du zoo maintient son lock-out depuis le 29 juillet dernier. « Les dernières offres salariales ne permettent pas d’améliorer notre pouvoir d’achat par rapport à la dernière convention collective. Après six mois sans salaire en raison d’un lock-out patronal, on demande au zoo de faire mieux », soutient Camille De Rome, porte-parole du Syndicat national des salarié-es de la Société Zoologique de Granby–CSN, qui comptait quelque 130 membres au début du conflit de travail. Le directeur du zoo affirme aujourd’hui qu’il n’a pas les moyens de faire plus. Le syndicat fait toutefois remarquer que d’avoir volontairement déclenché et maintenu un lock-out engendre de nombreux frais et des manques à gagner pour l’organisation sans but lucratif. On pense ici à des primes pouvant atteindre 700 $ par semaine pour les cadres qui remplacent les syndiqué-es, des frais juridiques importants, une firme nationale de communication, des gardiens de sécurité pour surveiller la ligne de piquetage, la fin des visites de naturalistes dans les écoles et la fin de l’activité le Zoo la nuit. Tout cet argent aurait bien entendu été utile pour répondre aux demandes légitimes des syndiqué-es.
Autres syndicats CSN en conflit :
• Syndicat des travailleurs de Demix Lasalle-Longueuil : Lock-out depuis le 5 décembre 2024
• STT de l’Hôtel Reine Elizabeth : Lock-out depuis le 20 novembre 2024
• Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention communautaire : Section Centre l’Entre-Toit : en grève depuis le 1er novembre 2024
• Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Côte-de-Liesse : en grève depuis le 1er novembre 2024