Voici la résolution du Conseil syndical élargi du 22 novembre en appui au Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-université (STTTU-CSN).
IL EST RÉSOLU que le Conseil syndical du SCCUQ dénonce les attaques antisyndicales de la part de la direction de la Télé-Université (TÉLUQ) et appuie la lutte du Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-université (STTTU-CSN):
- Lutte pour préserver un modèle éprouvé depuis 1972 d’enseignement universitaire québécois de qualité;
- Lutte pour contrer l’incohérence entre le discours sur la réussite étudiante et les actions appauvrissant le modèle d’apprentissage;
- Lutte contre la sous-traitance et pour préserver les emplois de personnes dédiées à l’enseignement;
- Lutte pour préserver le droit d’association syndicale pourtant garanti par les lois du Québec.
Voici les attendus qui précédaient la résolution :
ATTENDU que la direction de la TÉLUQ a transféré à un sous-traitant privé (l’Institut Matci) l’encadrement d’environ 15% de ses étudiants-es depuis l’automne 2016 et que cette action a éliminé une quarantaine de postes de tutrices et tuteurs;
ATTENDU que la direction de la TÉLUQ, avec la complicité du Syndicat des professeurs et professeures de la Télé-Université (SPPTU), a créé 18 postes de «professeurs-es sous contrat» à l’automne 2017 et que ces postes reprendront l’encadrement d’environ 25% des étudiants-es;
ATTENDU que, si le STTTU-CSN ne réussit pas à contrer cette volonté de la direction de la TÉLUQ de ne pas respecter la convention collective, il en résultera de très nombreuses pertes d’emploi chez des tutrices et tuteurs qui ont souvent plus de 20 ans d’expérience à la TÉLUQ;
ATTENDU que l’enjeu est l’élimination des postes de tuteurs du Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-Université;
ATTENDU que la qualité de l’enseignement est mise à mal par les décisions de la direction de la TÉLUQ car d’une part l’entente avec le sous-traitant est secrète, et d’autre part les professeurs sous-contrat offrirons trois fois moins de temps d’encadrement que les tutrices et tuteurs;
ATTENDU que la volonté exprimée par la direction de la TÉLUQ est de remettre en question la convention collective du STTTU-CSN et de réduire de plus en plus le rôle des tuteurs et tutrices dans l’encadrement.