Après plus d’une douzaine de rencontres de négociation qui n’ont rien donné depuis l’échéance de l’entente en 2015, le Regroupement Les Sages-femmes du Québec (RSFQ) demande au gouvernement de se montrer ouvert et d’accepter enfin de négocier activement en vue d’un règlement. Jusqu’à maintenant, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) refuse d’aborder de fond les demandes prioritaires des sages-femmes à la table de négociation, puisqu’il exige, pour débloquer le processus, de pouvoir transmettre aux établissements des données extrêmement détaillées sur la pratique. «Les sages-femmes sont formelles : elles n’accepteront pas que le gouvernement se serve de ces données pour porter atteinte à leur autonomie professionnelle, souligne la présidente du RSFQ, Mounia Amine. Cela dit, le RSFQ a le mandat de l’ensemble des sages-femmes de proposer une solution à cette impasse qui pourrait permettre de relancer la négociation.»
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