S’affranchir de l’impôt ou améliorer notre régime fiscal ?


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L’approche de l’été signifie pour de nombreux salarié·e·s qu’arrive aussi le salutaire temps des vacances, occasion de prendre du temps pour soi et ses proches et de recharger la batterie après d’exigeants mois de travail. Les Québécois et les Québécoises consacrent la majeure partie de leur temps à réaliser une activité dont le contenu et les finalités sont déterminés par une entreprise en échange d’un salaire qui, depuis trente ans, n’a pas suivi l’augmentation de la productivité. L’Institut Fraser prétend malgré cela que pendant une bonne partie de l’année, c’est en fait pour l’État que l’on travaille sans relâche: «Le fardeau fiscal de 2017 représente près de six mois de revenus ou la moitié de l’année, du 1er janvier au 20 juin. Ce n’est que le 21 juin, la journée de l’affranchissement de l’impôt, que les familles québécoises commencent à travailler pour elles-mêmes, et non pour le gouvernement.» La journée de l’affranchissement de l’impôt, un indice douteux que recalcule année après année le think tank de droite, présente l’impôt comme une obligation accablante qui nuit à la liberté de choix des familles.

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