«La presse écrite vit actuellement la pire crise de son histoire. L’enjeu est simple: si rien n’est fait, de nombreux journaux, imprimés ou numériques, pourraient cesser leurs activités dans un avenir rapproché». Ce constat est extrait d’une lettre ouverte, Presse écrite en péril: le gouvernement Trudeau doit agir, signée par plusieurs dizaines d’organisations et de personnalités publiques et publiée récemment dans différents journaux. Pilotée par la Fédération nationale des communications de la CSN, l’initiative se veut un appel urgent à Ottawa pour qu’il soutienne la presse écrite, dont la survie est menacée par les activités des géants du Web, tels que Google et Facebook. Plusieurs Uqamiens figurent parmi les signataires de la lettre dont les chargés de cours Richard Bousquet et Nadia Seraiocco, de l’École des médias, peut-on lire sur Actualités UQAM.