L’année 2024 a été particulièrement difficile pour les jeunes du Québec, victimes de la grève des enseignants et des écrans, des dérapages religieux et des abus sexuels à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), rapporte La Presse. En janvier, près d’un demi-million d’élèves ont retrouvé le chemin de l’école après avoir manqué cinq semaines de classe en raison des grèves du Front commun et de la Fédération autonome de l’enseignement. L’écart a pu se creuser entre les élèves du public et ceux du privé, et entre les élèves forts et les élèves faibles, qui se relevaient à peine de la pandémie de COVID-19, selon le spécialiste de la réussite scolaire Égide Royer. Par ailleurs, un enfant sur cinq souffre d’insécurité alimentaire au Québec, a martelé cet automne le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois. La dernière année aura été marquée aussi par le recrutement d’adolescents par des gangs criminels. Plusieurs évènements violents survenus cet automne impliquent des mineurs.
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