Les étudiant-e-s de l’Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation (ADEESE) et les étudiant-e-s de l’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH) retourneront en grève du 19 au 23 novembre 2018 pour demander « la rémunération de tous les stages à tous les niveaux d’étude qui a cours depuis deux ans, notamment à Montréal, en Outaouais, à Sherbrooke, à Québec et à Trois-Rivières. »
Voici les mandats de grève votés en assemblée générale jusqu’à maintenant :
- Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH), en grève du 19 au 23 novembre
- Association des étudiantes et étudiants du secteur de l’éducation (ADEESE), en grève du 19 au 23 novembre
- Association facultaire étudiante de science politique et droit (AFESPED), en grève du 20 au 22 novembre
- Association facultaire étudiante des arts (AFÉA), en grève du 19 au 22 novembre
- Association étudiante du secteur des sciences (AESS), en grève les 21 et 22 novembre
- Association étudiante des cycles supérieurs en droit, en grève du 19 au 23 novembre
- Association étudiante du module de science politique, en grève du 19 au 23 novembre
L’AFELC (Association facultaire de langues et communication de l’UQAM) tiendra son assemblée générale de grève le 15 novembre 2018.
Il est à noter que, depuis près de deux ans, les étudiant.e.s entre autres en enseignement, en travail social, en pratique sage-femme, en travail social et en soins infirmiers militent pour une meilleure reconnaissance des stages obligatoires dans leur parcours universitaire, à commencer par leur rémunération.
Les comités unitaires sur le travail étudiant, les CUTE, ont publié une lettre ouverte aux personnes, collectifs, comités politiques, associations étudiantes, groupes communautaires et syndicats afin de les enjoindre à appuyer publiquement la lutte actuelle pour la rémunération des stages. Signé par plus de 200 personnes, ce texte, publié sur le site de la revue sociale et politique À babord dénonce notamment que les formations pour lesquelles les stages non-rémunérés sont obligatoires sont pour des programmes traditionnellement féminins où l’on compte davantage de parents étudiants et de personnes issues de l’immigration. Vous pouvez consulter cet article en cliquant ici.
Pour les chargé-e-s de cours :
La Direction de l’Université rappelle que, sauf avis contraire, l’Université demeure ouverte et les activités continuent de s’y dérouler.
La professeure, le professeur, la ou le maître de langue ou la personne chargée de cours doit se présenter en classe selon l’horaire prévu et être disponible pour donner son cours. Les employées et employés, incluant celles et ceux qui sont étudiantes ou étudiants, doivent également se présenter à leur poste de travail.
Dans le cas où des étudiants voudraient boycotter un cours, l’enseignante, l’enseignant doit éviter toute situation conflictuelle. Devant l’impossibilité de donner un cours, l’enseignante, l’enseignant doit en aviser le secrétariat de son département ou école.
S’il y a urgence ou un risque lié à l’intégrité ou à la protection des personnes et des biens, il faut communiquer directement avec le Service de la prévention et de la sécurité, au poste 3131. Toute situation qui vous apparaît anormale peut également être signalée en composant le même numéro.
Pour consulter le site d’information par rapport à la grève des stages, cliquez ici.
Pour lire l’article du Montréal Campus sur le sujet, cliquez ici.
Pour lire un article du Devoir au sujet de cette grève, cliquez ici.
Pour lire le cahier de l’ADEESE présentant en détails les enjeux et perspectives sur la rémunération des stages, cliquez ici.