À chaque début d’année, aux mois de janvier et février, les institutions financières multiplient les démarches pour que les particuliers investissent dans les Régimes enregistrés d’épargne-retraite (REÉR). Jadis réservés à une catégorie spécifique de la population ne disposant pas de régimes complémentaires, soit les travailleurs autonomes, les REÉR constituent aujourd’hui un produit populaire. Ils ont pris une importance croissante dans les portefeuilles des ménages et alimentent un segment non négligeable des activités du secteur financier au Québec. Mais que sait-on de ces produits financiers et de ceux et celles qui y cotisent ? À quelles couches sociales ces produits bénéficient-ils le plus ? C’est à ces questions que le présent Bulletin de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) cherche à répondre.