Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, fait face à une forte opposition des universités et des cégeps avec son projet de loi visant à réduire le nombre d’étudiants étrangers au Québec, rapporte La Presse. Une telle réduction « pourrait entraîner des conséquences négatives durables pour le Québec », estiment les universités Laval, McGill, de Montréal et de Sherbrooke. Elles accusent le gouvernement d’incohérence, puisqu’il les encourageait à en recruter davantage jusqu’ici. Elles témoigneront ce mardi devant la commission parlementaire qui étudie le projet de loi « visant principalement à améliorer l’encadrement relatif aux étudiants étrangers ». Le ministre de l’Immigration veut réduire leur nombre. Pour y arriver, il compte se donner le pouvoir légal d’imposer par décret un plafond aux établissements selon différents critères. Il a entre autres dans sa ligne de mire des collèges privés – qu’il n’a pas nommés – ayant développé « une espèce de plan d’affaires pour vendre la résidence permanente ». Mais son projet de loi cible aussi les cégeps et les universités. Il fait partie des outils du gouvernement pour réduire de moitié le nombre d’immigrants temporaires au Québec.
• Cégeps et universités ne seront pas exemptés, dit Roberge.