L’Association étudiante aux cycles supérieurs en éducation de l’UQAM (AÉCSÉd) a fait circuler une lettre afin de réclamer la reconnaissance du travail de recherche effectué par les étudiant-e-s.
En effet, comme l’explique le message accompagnant cette lettre :
Les organismes subventionnaires vont bien souvent effacer le nom des assistant.e.s de recherche avant de publier les rapports de projets de recherche financés.
Ceci veut dire que vous pourriez avoir travaillé entre 1 et 4 ans sur un projet, avoir contribué à toutes les étapes de la recherche ainsi qu’à la rédaction même du rapport et ne pas pouvoir en revendiquer l’appartenance dans votre dossier de publications.
Ainsi, les seuls noms visibles sur le rapport sont ceux des professeur.e.s et collaborateurs.trices (souvent nommé.e.s à ce titre, le milieu d’accueil).
Toutefois, nous savons bien que si ces projets peuvent être menés à terme, c’est parce qu’il y a des étudiant.e.s qui effectuent la collecte des données, les analyses, la rédaction des résultats et bien d’autres activités nécessaires au déroulement du projet.
Cette pratique, qui n’est d’ailleurs pas justifiée par ces organismes, contribue non seulement à rendre invisible le travail des étudiant.e.s qui contribuent à ces projets, mais enfreint directement les droits de propriété intellectuelle de ceux.celles-ci. L’UQAM met de l’avant dans, différents règlements et chartes, qu’elle s’engage à défendre les droits des étudiant.e.s particulièrement en ce qui a trait aux droits de propriété intellectuelle. Toutefois, il semble inacceptable que rien n’ait été fait concernant ce dossier.
Nous nous y opposons et demandons à ce que cette pratique discriminatoire cesse.
Dans les prochaines semaines, l’Association Étudiante aux Cycles Supérieurs en Éducation, soutenue par l’ADEESE, va effectuer différentes démarches pour assurer que cesse cette pratique inacceptable.
Vous pouvez donc soutenir l’AÉCSÉd dans ses revendications en signant cette lettre disponible en cliquant ici.