Les compressions, pertes d’emplois et fermetures de salles de nouvelles se multiplient partout au Québec depuis quelques années, comme ailleurs dans le monde. En cinq ans, la presse écrite a perdu le tiers de ses effectifs, selon les dernières données de l’Institut de la statistique du Québec. «C’est la conséquence de revenus publicitaires en chute libre et qui sont engrangés de plus en plus par les géants américains du web tels Google ou Facebook, qui eux, ne produisent aucun contenu chez nous», déplore Pascale St-Onge, présidente de la FNC–CSN. «Tant qu’un cadre réglementaire et fiscal ne viendra pas protéger nos médias, je ne vois vraiment pas pourquoi la courbe s’inverserait», ajoute la présidente qui en appelle à une intervention urgente des gouvernements fédéral et provincial.
45 postes supprimés en deux mois : des coupes au compte-gouttes à Radio-Canada.