La diffusion du rapport d’une sous-commission spéciale du Congrès américain sur différents aspects de la pandémie suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias. Certains y trouvent la confirmation que les vaccins étaient néfastes, alors qu’il ne dit rien de cela. D’autres en déduisent que le SRAS-CoV-2 aurait été créé en laboratoire, bien que le rapport n’apporte aucune preuve nouvelle en ce sens. «Avec ces sous-commissions, on est dans le travail parlementaire classique, soit celui du contrôle de l’action gouvernementale
», explique à Radio-Canada le chargé de cours Julien Tourreille, chercheur à l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand. «Le parti majoritaire peut donner l’impulsion sur les sujets qu’on va traiter et sur les personnes que l’on va inviter. Et dans la rédaction du rapport, ce sont eux qui tiennent le stylo et qui peuvent l’orienter. Parce que oui, ces comités-là, parfois, peuvent être utilisés à des fins partisanes pour essayer d’appuyer un discours que tient le parti
», ajoute-t-il.