Nous avons rencontré les représentants de l’UQAM le 3 juin 2011 à 11 h pour une autre séance de négociation.
Dans le quatrième bilan du 27 mai dernier, nous mentionnions que la partie patronale souhaitait que les clauses portant sur la période de probation (clause 15.21 et suivantes) fassent l’objet d’un article séparé alors que, pour notre part, nous préférions que ces clauses restent à l’article 15, mais qu’elles soient placées en tout début d’article. Nos vis-à-vis patronaux ont donc déposé ces clauses de même qu’un nouveau libellé de la clause 15.05 concernant l’évaluation des enseignements, libellé qu’ils avaient déjà déposé, mais sur lequel nous avions émis certains bémols. Globalement, le désir de rendre plus cohérente la démarche est louable, mais il y a certaines modifications proposées par la partie patronale qui peuvent donner à penser que l’on cherche plutôt à serrer la vis au lieu de viser un objectif formatif au processus de l’évaluation des enseignements. Après plusieurs échanges sur cet article, nous avons mentionné que nous reviendrions sur certaines clauses avec un libellé traduisant nos préoccupations.
Nous avons par la suite déposé un texte portant sur l’article 9 – Le double emploi, qui se voulait une réponse au texte déposé antérieurement par la partie patronale. À ce moment encore, les échanges ont été nombreux et nous avons conclu que les parties reviendraient avec des modifications qui tiendraient compte des points de vue alors exprimés.
Nous avons informé la partie patronale que lors de notre dernière assemblée, les membres avaient opté pour une modification à la clause 8.08 qui porte sur la durée de prolongation de notre nom sur la liste de pointage. Le début de cette clause se lirait comme suit :
8.08 La personne chargée de cours conserve son pointage de priorité et son nom demeure sur la liste de pointage de priorité du département durant la période suivante :
- six (6) trimestres pour celle qui enseigne durant moins de douze (12) trimestres;
- huit (8) trimestres pour celle qui enseigne durant douze (12) trimestres ou plus.
Suivant le libellé de la clause actuellement en vigueur nous devions, à compter de l’hiver 2012, retourner au libellé de la convention précédente à savoir : quatre (4) trimestres pour la personne chargée de cours qui enseigne durant moins de douze (12) trimestres. La partie patronale a pris acte de notre « demande ».
Par la suite, nous avons abordé le point « fourniture » afin de présenter les résultats d’une « enquête » sur ce qui était ou pas actuellement offert par les départements en cette matière. Ce que l’on constate c’est que chacun des départements a sa propre politique, certains apparaissant plutôt radins lorsqu’il s’agit d’offrir le matériel de soutien nécessaire à notre enseignement, alors que d’autres nous traitent sur le même pied d’égalité que les professeurs et sont plus ouverts à nous fournir le matériel essentiel (livres de base, photocopies, logiciels, crayons, gommettes, feuilles volantes, matériel artistique, matériel de laboratoire, etc.).
Nous avons également abordé la question des cours dits « en ligne » et des cours « à distance » et la place faite aux personnes chargées de cours dans l’élaboration de tels cours et de l’encadrement des étudiantes et étudiants. Les échanges sur ce sujet vont nous amener à proposer, sans doute, un ajout à la définition de « charges de cours » (clause 1.13) et à celle « d’enseignement » (clause 1.15).
Pour terminer, nous avons demandé au porte-parole de la partie patronale s’il était possible de connaître ce qu’ils envisagent comme piste d’une éventuelle solution concernant, entre autres, le problème de structure de notre échelle salariale et du traitement peu élevé accordé aux échelons inférieurs. Le porte-parole patronal juge prématuré d’aborder le point salarial alors qu’il reste, selon lui, beaucoup à faire sur les problématiques à caractère « normatif ». Les parties se sont pourtant engagées dans la lettre d’entente n° 417 à « viser un règlement acceptable pour les deux parties le plus rapidement possible, c’est-à-dire au cours du trimestre d’Été 2011 ». Sera-t-il possible d’arriver à une entente négociée au présent trimestre d’Été comme stipulé dans la lettre d’entente n° 417? À suivre…
Les membres du CAART et du CPCC.