Rapport de la négociation – 16 septembre 2011


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Mentionnons avant d’amorcer ce neuvième rapport que la rencontre qui devait avoir lieu le 9 septembre a été annulée à la demande des représentants de l’Université, car, suite à la récente nomination de la vice-rectrice intérimaire aux ressources humaines (Madame Denise Lanouette), les représentants de l’UQAM devaient préalablement rencontrer leurs mandataires.

Nous nous sommes donc rencontrés le vendredi 16 septembre 2011. En début de séance, Madame Lanouette est venue saluer les membres du comité; nous nous sommes souhaité mutuellement une bonne négociation.

Dans le précédent bilan, nous vous informions que nous avions déposé, le 20 juin dernier, un document syndical qui présentait les accords conclus sur une majorité de clauses normatives ayant fait l’objet de négociation lors des rencontres antérieures ainsi que nos propositions sur les clauses restant à discuter. En réponse à notre document du 20 juin, l’Université a déposé, à la rencontre du 16 septembre, une contre-proposition.

Comme nous le mentionnions au mois de juin, seulement quelques clauses concernant le normatif demeurent à discuter dont, notamment, la question de la reconnaissance pleine et entière aux fins de classification salariale (clause 20.05) et de l’expérience totale d’enseignement qu’une personne chargée de cours a dispensé à l’UQAM. Certaines personnes chargées de cours ont en effet perdu le pointage qu’elles avaient accumulé parce qu’elles n’ont pas enseigné de façon continue à l’UQAM. Lorsqu’elles sont revenues par la suite reprendre leur enseignement, cette expérience antérieure ne leur a pas été reconnue aux fins de la classification salariale. Dans son dépôt, l’Université nous propose de reconnaître l’expérience de ces personnes, mais seulement pour celles qui ont eu une absence de dix ans ou moins. Le Syndicat a fait valoir qu’une expérience ne perd pas de sa valeur parce qu’elle a pris de l’âge, particulièrement dans le domaine de l’enseignement, où souvent notre bagage pédagogique s’acquiert et se peaufine lors des premiers cours dispensés. Le Syndicat demande donc que l’Université reconnaissance toute l’expérience d’enseignement à l’UQAM, indépendamment de la durée de la période d’absence, puisqu’il s’agit d’expérience d’enseignement acquise au sein de l’institution. Selon le Grand dictionnaire terminologique, le terme « expérience de travail » se définit comme étant « l’ensemble des connaissances, des aptitudes résultant de la pratique d’une activité particulière ». En ce qui nous concerne, c’est l’enseignement, et cette expérience ne se perd pas avec l’âge.

En ce qui à trait à la problématique concernant les cours en ligne et à notre désir de voir des personnes chargées de cours associées à la mise sur pied du projet pilote sur les environnements numériques d’apprentissage (ENA), l’UQAM a déposé son plan d’action. De plus, elle nous propose une lettre d’entente venant préciser les balises dudit projet (mise sur pied d’un comité, participation des personnes chargées de cours, nombre de cours visés, évaluation prévue dans un an, etc.). Le Syndicat communiquera sa position sur les ENA lors de la rencontre du 23 septembre.

Il en est de même pour le dossier de l’évaluation en ligne des enseignements. L’UQAM nous propose également une lettre d’entente qui vient expressément spécifier qu’un département (ou que le comité de révision le cas échéant) doit tenir compte du taux de réponse de l’évaluation des enseignements lorsque les résultats sont insatisfaisants. Une évaluation devra également être faite par les parties après une année d’application.

En ce qui concerne la question de la représentation aux comités de programme, les parties se sont entendues sur un libellé de la clause 4.03 qui permettrait de « légaliser » les pratiques actuelles, à savoir que, là où les membres d’un comité sont d’accord pour que la personne représentant les personnes chargées de cours aient le statut de représentante/représentant avec droit de vote, que cette entente soit bel et bien entérinée et mise en application. Il va de soi qu’il faudra faire les modifications nécessaires aux règlements de l’UQAM et aux définitions ayant trait aux comités de programme dans les conventions du SPUQ et du SCCUQ. Pour les programmes où il n’y a pas d’accord, nous conserverons notre statut d’observateurs.

En ce qui à trait à l’attribution d’une quatrième charge de cours à une personne chargée de cours par le biais de la procédure interne (clause 10.20) plutôt que d’engager une personne extérieure à la liste de pointage, l’Université a proposé un libellé qui demeure, aux yeux du Syndicat, de l’ordre du « vœu pieux ». Nous reviendrons à la prochaine séance avec une nouvelle proposition de libellé.

La prochaine rencontre de négociation est prévue pour le vendredi 23 septembre. Le Syndicat a annoncé qu’il déposera une « contre-proposition » suite à ce dépôt patronal.

Les membres du CAART et du CPCC.