Rapport de la négociation – 14 juin 2011


Classé dans : Négociation | 0

Nous avons rencontré les représentants de l’UQAM le mardi 14 juin 2011 à 10 h pour une autre séance de négociation.

Pour entreprendre cette séance, nous avons déposé un texte portant sur l’article 15 (la probation et l’évaluation de l’enseignement), texte qui représentait le fruit de nos échanges antérieurs sur cette question. Nous avons cependant ajouté une clause par laquelle nous cherchons à baliser le processus de l’évaluation des enseignements « en ligne ». En effet, nous proposons une période précise d’évaluation des enseignements et un pourcentage minimal de taux de réponse avant de pouvoir utiliser les résultats de cette évaluation. Un long débat s’en est suivi, ce qui a permis des échanges intéressants sur toute la question de l’évaluation de l’enseignement et sur l’importance d’obtenir des taux de réponse significatifs. Une fois cette question épuisée, nous avons abordé le reste des clauses de l’article 15 portant sur la période de probation des nouvelles personnes chargées de cours et sur l’évaluation des enseignements. À part quelques libellés de clauses sur lesquels chacune des parties doit revenir lors de la prochaine séance, nous pouvons dire qu’exception faite de la proposition d’encadrement de la période d’évaluation, les parties se rejoignent sur une très grande partie des libellés. Mentionnons, en terminant ce point, que suivant la clause 15.15 de notre convention, nous utilisons, lors de la formation d’un comité de révision, une liste de quatorze personnes de l’extérieur créée en vertu de la convention du SPUQ lorsqu’un de leur membre conteste le fait qu’il n’obtient pas sa permanence. Cette liste est formée de noms de professeur-e-s provenant d’autres universités. Nous proposons, en lieu et place de cette liste, d’avoir notre propre liste de personnes de l’extérieur, mais formée d’anciens professeur-e-s et d’anciennes personnes chargées de cours de l’UQAM à la retraite. Nous croyons qu’une telle approche est susceptible d’augmenter la perception d’impartialité du comité de révision auprès des personnes chargées de cours concernées.

Nous avons par la suite abordé la « délicate » question de la clause 17.03 communément appelée la « clause passerelle ». Rappelons que cette clause de notre convention renvoie à la clause 9.04 de la convention du SPUQ par laquelle l’on octroie, mais en cinquième position, une priorité aux personnes chargées de cours lors de l’embauche d’un-e professeur-e. Afin de prétendre bénéficier de cette priorité, la personne chargée de cours non embauchée doit démontrer qu’en plus de répondre aux critères d’engagement et de sélection du poste, elle possède une compétence tout au moins égale à la personne de l’extérieur alors retenue. Comme nous l’avions mentionné lors de l’assemblée générale qui a adopté les orientations de la négociation, nous n’avons jamais gagné aucun des griefs portés en vertu de cette clause. Bien au contraire, le Syndicat s’est retrouvé dans des batailles juridiques coûteuses et interminables. Nous avions proposé à nos vis-à-vis patronaux une piste de solution qui, croyions-nous, pouvait être intéressante pour toutes les parties impliquées. Mais nos conversations avec un représentant du SPUQ, ainsi que nos échanges à la table avec nos vis-à-vis patronaux, nous laissent à penser que nous serons appelés à vivre avec le statu quo, à moins que nous décidions de retirer cette « passerelle » de notre convention, ce qui n’est pas chose faite!

Nous avons terminé notre journée en échangeant nos points de vue sur la clause 10.20 dite de la procédure interne. Comme nous l’avons mentionné lors du bilan précédent, certains directeurs de départements tels ceux de Marketing, de Communication sociale et publique, le regroupement de langue anglaise de l’École de langue et enfin celui de Chimie, refusent d’accorder une quatrième charge de cours à une personne chargée de cours, et ce, même si ACCENT leur fournit la liste des personnes chargées de cours ayant les compétences reconnues, ou les EQE, et étant disponibles (n’étant pas en conflit d’horaire). Ces directeurs préfèrent embaucher des personnes de l’extérieur, ce qui, dans les faits, augmente nos listes de pointage et diminue nos chances d’obtenir une troisième charge de cours par la suite. Après quelques échanges, nous avons convenu de revenir, de part et d’autre, avec des propositions sur cette question.

Il nous reste une dernière rencontre de négociation avant l’assemblée générale du 22 juin. Nous espérons que vous serez nombreux à cette dernière assemblée avant les vacances fort méritées de l’été. À mercredi.

Les membres du CAART et du CPCC.