La taxe robot est une idée dans l’air du temps. C’est a priori fort simple : un robot qui causerait une perte d’emplois devrait être sujet à une taxe. Elle est soutenue par des personnalités aussi diverses que Bill Gates, fondateur de Microsoft, et Benoît Hamon, candidat socialiste aux élections présidentielles françaises de 2017. Toutefois, les arguments mis de l’avant par ces derniers sont radicalement opposés. Pour Gates[i], la taxe robot aurait l’avantage de légèrement ralentir l’automatisation du marché du travail. Les revenus apportés aux États par celle-ci pourraient, ensuite, être réinvestis dans l’éducation, afin que la population ait accès à des formations lui permettant aussi de tirer son épingle du jeu de la robotisation. Pour Hamon, elle servirait plutôt à compenser les pertes de revenus et les dépenses supplémentaires que les mises à pied causées par l’automatisation amènent aux États. La taxe robot devrait donc être implantée en corollaire à d’autres mesures, telles que le revenu de base universel et la diminution du temps de travail.
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