Alors que la crise du logement continue de sévir, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander qu’on assouplisse la réglementation en matière de construction. Mais la solution au problème ne réside pas dans cette voie, conclut une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) parue en juin dernier, rapporte Le Devoir. En se penchant sur les données disponibles depuis les 20 dernières années, les chercheurs ont constaté que, malgré une réglementation moins contraignante pour les promoteurs, les besoins en matière de logement ne sont pas davantage comblés. « Il n’y a pas de corrélation entre le taux d’inoccupation et l’évolution des prix, résume Louis Gaudreau, chercheur à l’IRIS et coauteur de l’étude avec Catherine Héon Cliche. Ce n’est peut-être pas vers ce type d’explication qu’il faut se tourner lorsqu’on pense aux impératifs à venir. »
Autres textes sur le logement et l’itinérance avec la complicité du RAPSIM :
• Trois maires face à la crise de l’itinérance : Débloquons rapidement les 100 millions de dollars en dormance !
• Injustices et vulnérabilité vont de pair dans le Grand Montréal, selon un rapport.
• «J’ai des inquiétudes pour cet hiver»: il manque 500 places pour les itinérants à Montréal.
• Maison Benoît Labre : La criminalité grimpe en flèche.
• Cohabitation avec les sans-abri : Le ministre Carmant veut des logements de transition.
• Des agents de sécurité privés pour patrouiller dans les quartiers les plus touchés par le crime.
• Sondage : Le Village jugé « peu ou pas du tout sécuritaire ».
• Itinérance : Montréal annule l’appel d’offres pour des « minimaisons ».
• Itinérance, santé mentale, drogue: les signalements de Montréalais explosent au 311.
• Violence endémique, record de détenues et surpopulation dans les pénitenciers.
• Soutien aux collectivités dans la lutte contre l’itinérance (communiqué).