Protectrice du citoyen : les plus vulnérables ont payé le prix de l’austérité


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La bureaucratie a moins souffert que les personnes vulnérables des compressions dans les services publics, a soutenu la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, qui publiait le 29 septembre un volumineux et dernier rapport annuel après dix ans à la tête de l’institution. Un bilan dont les conclusions ont été balayées du revers de la main par le premier ministre Philippe Couillard. Il s’est dit en « désaccord » avec les constats de la protectrice. «Les discours sur les personnes vulnérables, les discours sur la solidarité, avec des finances publiques déséquilibrées et un endettement chronique, ce n’est que du vent, ça ne veut rien dire pour la population», a déclaré le premier ministre. Ce sont les plus vulnérables qui sont privés de services et qui en souffrent, constate l’ombudsman. «La performance de gestion a de plus en plus préséance sur la performance de service», constate la protectrice. Cela se traduit par de «longs délais et de nombreux reports qui dans plusieurs cas constituent un déni de service».

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Au lieu de parler du vent : retour sur les impacts des coupes sur les plus vulnérables.

Alain Dubuc : Non, ce n’est pas du vent.