Pourquoi faut-il s’inquiéter de la dérégulation des frais de scolarité pour les étudiants internationaux ?


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À l’instar de l’AELIÉS et de la CADEUL, ainsi que de plusieurs autres associations étudiantes à travers le Québec qui exigent un moratoire, le SCCCUL s’inquiète des impacts néfastes de la dérèglementation des droits de scolarité pour les étudiants internationaux et dénonce le « libéralisme économique » dans les universités québécoises.

Pourquoi les membres du SCCCUL ont pris une telle position en assemblée générale ?

  • parce que cela va à l’encontre d’une plus grande accessibilité aux études;
  • parce que cela favorise la compétition entre les universités;
  • parce que ce sont les petites universités en région et les universités francophones qui risquent d’être pénalisées par cette course aux « étudiants payants » et par la dérive du sous-financement public que ce changement de paradigme entraîne;
  • parce que plus de ressources seront consacrées au « marketing » plutôt qu’à la mission d’enseignement;
  • parce que cela accroît l’endettement des étudiants, qui doivent payer plus cher pour poursuivre leurs études supérieures;
  • parce que l’éducation n’est pas une marchandise et que le financement des universités doit être considéré comme un service public et ne doit pas se faire sur le dos des étudiantes et étudiants étrangers.

Pour lire le reste de ce texte du Syndicat des Chargées et Chargés de Cours de l’Université Laval, cliquez ici.