Chaque jour depuis six mois, des témoignages nous parviennent de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec, présidée par le juge à la retraite Jacques Viens qui a jusqu’au 30 novembre 2018 pour rendre son rapport final. Une ancienne travailleuse sociale ayant fait de l’intervention dans les communautés de Lac Simon et de Kitcisakik en Abitibi-Témiscamingue a souligné lundi que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) avait une attitude discriminatoire envers les familles autochtones, puisque les employés de l’organisme ne tenaient généralement pas compte de la réalité autochtone dans leur appréciation des dossiers qui leur étaient soumis. La semaine dernière, une citoyenne de Manawan a évoqué le traitement des plaintes pour agressions sexuelles, dont la lenteur en décourage plusieurs à briser le silence et nuit, ultimement, à la confiance des femmes autochtones envers le système judiciaire et en son efficacité à répondre à leurs requêtes. Ensemble, ces récits tissent la toile de la discrimination systémique vécue par les Autochtones au Québec.
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